A lire pendant l'été...
Jean Oury… Celui qui faisait sourire les schizophrènes.
Serge Didelet
Champ social Editions 2017
162 pages 17 euros
Mon livre est en vente depuis le 17 juin dans toutes les bonnes librairies, ainsi que sur internet. Voici le texte de présentation que l’on peut retrouver en vidéo sur le site de l’éditeur : www.champsocial.com
« Un livre vient de paraitre dans notre collection « psychothérapie institutionnelle ». Son intitulé est : « Jean Oury, celui qui faisait sourire les schizophrènes. Il s’agit d’un ouvrage qui retrace l’itinéraire au long cours du Dr Oury, et qui nous invite à découvrir le mouvement de la psychothérapie institutionnelle ; d’un point de vue historique, clinique, et épistémologique.
Son auteur, Serge Didelet est actuellement formateur, superviseur d’équipes (d’établissements sociaux, médico-sociaux et sanitaires) et il pratique la psychanalyse en cabinet. L’idée germinale de ce livre s’origine au séminaire sur Jean Oury, qu’anima l’auteur à Sallanches, en haute Savoie, au début de l’année 2016. A l’issue de ce séminaire qui regroupa quelques acteurs locaux de la psychiatrie, Serge Didelet réalisa qu’il y avait « matière » à écrire un livre sur Oury, et que surtout, il en avait un grand désir. L’intention initiale était – et demeure – de faire découvrir le mouvement de la psychothérapie institutionnelle, à travers le personnage hors-normes et haut en couleurs d’Oury. Il s’agit d’un livre impliqué tentant d’aller au-delà de la nostalgie des années pionnières, avec Tosquelles, Oury, Bonnafé et quelques autres, c’est-à-dire ne pas s’auto-ficeler dans le regret passéiste. Ce livre ne se motive que de la nécessaire transmission et de sa possible – mais hypothétique – transférabilité.
Sur les traces de Jean Oury, l’auteur s’inscrit dans une filiation, et dans un mouvement de promotion d’une psychiatrie de l’homme, c’est-à-dire une clinique accordant toute sa place au singulier de chaque patient ; cette psychiatrie va à contre-courant d’une dérive managériale qui ne soigne plus les sujets, elle est une anthropopsychiatrie. Se dessine donc, en filigrane, et tout au long du texte, cette double intention : la transmission et la transférabilité ; c’est-à-dire une transmission intergénérationnelle, et cet ouvrage s’adresse d’abord aux jeunes professionnels œuvrant dans le champ psychiatrique ou dans celui de l’éducation. Transférabilité : parce que la psychothérapie institutionnelle est transférable dans toutes les institutions et établissements concernés par la relation d’aide et d’accompagnement.
Pour l’auteur, ce livre n’est – ni plus ni moins – qu’une invitation, une initiation, une incitation. Comme l’écrivait Joseph Rouzel dans sa préface : « il parcourt la piste d’un chant qu’un autre a inscrit, et au lecteur passe la main pour que ça se poursuive. Cette écriture nomade ouvre non seulement à voyager dans les textes, dans les dires d’Oury, mais invite chacun à frayer son propre chemin de vie. En soi, cet ouvrage dans lequel entre le lecteur fait institution ! »
A l’aube de sa publication, l’auteur souhaite que ce livre dépose une trace, fusse t’elle modeste, qu’il suscite un désir, celui d’en savoir plus et de se mettre au travail, en lisant les séminaires du Dr Jean Oury, voire de transférer ces idées – sans cesse soumises à révision – sur le terrain de chacun. »
Ce livre se veut aussi un cri d’alarme dans cette confrontation avec le nihilisme sociétal, face aux effets délétères de la logique managériale, prélude à cette mort annoncée de la psychiatrie, et de la clinique du sujet.
Sommaire
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A Pierre Hattermann.
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« Prélude à l’après-midi d’un faune », préface de Joseph Rouzel.
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Avant- propos.
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CH I : une brève biographie de Jean Oury.
CH II : un petit « tour de folie ».
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CH III : Dialectique de l’institution.
Institution et établissement.
Institution et système langagier
Le Réel (et la parole)
Le symbolique (et le langage)
L’imaginaire (et la langue)
L’analyse institutionnelle.
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CH IV : Promenade conceptuelle : l’aliénation, le collectif, la pathoplastie.
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CH V : La Borde, ou « la moindre des choses ».
Deuxième « tour de folie ».
Une institution bicéphale.
Les structures labordiennes.
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CH VI : Et maintenant ?
Transférabilité et transmission.
Pour ne pas conclure.
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Postface d’Éric Jacquot.
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Coda
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Bibliographie et filmographie.